mercredi 12 décembre 2007

Les bienfaits de l'allaitement

Nous sommes, il faut bien l'avouer, dirigés par les multinationales.
Celles-ci ont le pouvoir incroyable de faire croire que leurs produits sont les meilleurs de tous et même meilleurs que la nature elle-même.
Voyez par exemple, que d'après certaines publicités Coca-cola, les performances des sportifs se voient nettement améliorées après l'ingestion d'un canette.
Nous en sommes même arrivés à croire que le lait de nos mères était moins bon que le lait de synthèse.

Pourtant, les naturopathes, toutes écoles confondues, ont de tout temps défendu l'idée que rien ne peut rivaliser avec le lait maternel (si celui-ci est sain).
Nous ne connaissons même pas un centième des vertus du lait maternel à l'heure actuelle, mais le peu de savoir que nous avons en notre possession ne devrait jamais nous faire hésiter quant au choix à accomplir.

Au point de vue immunitaire, la supériorité est nette car le colostrum ou "premier lait" est riche en interféron, puissant agent antiviral, inexistant dans le lait de vache.
Le lysozyme, qui assure l'antisepsie physiologique du tube digestif, et de l'organisme en général, est cinq mille fois plus élevé dans le lait humain; par rapport au lait de vache, il faudrait quinze ans d'allaitement artificiel pour équivaloir à un jour d'allaitement au sein.
Les immunoglobulines (anticorps) sont absentes des laits en boîte et du lait de vache, indispensables aux bébés car leur immunité commence seulement à s'élaborer vers les six mois et acquièrent une immunité totale vers cinq ans.
Le facteur bifidus est absent du lait artificiel mais est présent dans le lait humain, permettant la constitution d'une flore intestinale à PH 5, interdisant l'implantation virale ou bactérienne pathogène.
Le lait humain contient une cinquantaine de gynolactoses, qui sont des sucres simples. Les sucres simples ou oligosaccharides n'existent pas dans le lait de vache. Or, ils ressemblent aux sites de fixation intestinaux sur lesquels se fixent les bactéries. Celles-ci, trompées et piégées, se fixent sur les oligosaccharides et deviennent des complexes inoffensifs.
Les oligosaccharides sont absents du lait de vache et des laits artificiels.
Les alkylglycérols, présents en quantité dix fois plus importante dans le lait humain par rapport au lait artificiel et au lait de vache, sont nécessaires à l'activité des "natural killers", leucocytes spécialisés dans le contrôle cellulaire et la lutte contre le cancer.
L'alpha-linolénique, acide gras oméga 3, est trois à quatre fois supérieur dans le lait humain par rapport au lait de vache.
Les laits en pharmacie sont supplémentés en oméga 3, mais ces derniers ont subi l'action de la température et sont, de ce fait, peu utilisables d'un point de vue neuronal; ils n'entrent pas parfaitement dans la construction des membranes cellulaires.
L'enfant nourri au sein a un lait à température constante du début à la fin de la tétée; l'enfant qui boit lentement nourri au biberon, reçoit au début de la tétée un lait trop chaud et vers la fin, un lait presque froid. Cette douche écossaise de l'estomac, ce choc thermique, quatre à six fois par jour, génère une chute du système immunitaire.
Le sein est producteur d'anticorps spécifiques d'une infection car, si malgré l'allaitement au sein, une infection survenait, la salive de l'enfant (porteuse du virus ou de la bactérie responsable) déclenche au contact du mamelon, la production par le sein d'anticorps spécifiques de l'infection.
Que fait dans ce cas, la tétine en caoutchouc?
(Voir Robert Masson, Précis de pédiatrie naturopathique)

1 commentaire:

Caroline L. a dit…

Bonjour à tous,
Nous sommes étudiantes en alimentation et, dans le cadre d’un projet, nous aimerions que vous répondiez à ce petit questionnaire.
Cela ne vous prendra que 2 minutes pour y répondre et nous sera d’une grande utilité !
Merci beaucoup.

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