mercredi 12 décembre 2007

Les bienfaits de l'allaitement - 2

Le lait de vache contient trois fois plus de protéines que le lait humain, mais ces protéines sont des caséines très grosses par rapport aux caséines du lait humain, et où prédominent les albumines très indigestes.
Le lait de vache et le lait en pharmacie sont riches en béta-lactoglobulines allergisantes; celles-ci sont complètement absentes du lait humain.
Le lait de vache est plus chargé en lipides et trois fois plus chargé en minéraux; cette surcharge lipidique, protéique et minérale explique qu'après trois semaines seulement d'une alimentation au lait de vache, le nourrisson subit une hypertrophie du foie et des reins de 33%.
Quant au lait artificiel en boîte vendu en pharmacie, sa teneur en protéines est certes adaptée, mais ces protéines ont subi une température qui peuvent les rendre dangereuses (caramélisation, molécules de Maillard).
Les vitamines, dans les laits artificiels, sont de synthèse; les quantités minérales et vitaminiques sont fixées en fonction des connaissances biochimiques du moment, en perpétuel devenir: dans cinq ans, le même lait de la même marque aura-t-il la même composition?
Le lait de vache, conçu pour la croissance et le cerveau du veau, n'a pas la même composition que le lait humain, conçu par la nature pour le bébé humain.
Le cerveau du nourrisson triple de poids la première année.
Le lait humain par rapport au lait bovin, apporte quarante fois plus de taurine, acide aminé indispensable au développement cérébral; trois à quatre fois plus d'oméga 3, nécessaires au développement intellectuel et neuronal; il apporte des oligo-éléments nécessaires au développement cérébral. Le lait humain apporte du fer nécessaire au transport de l'oxygène vers le cerveau.
Or, 70% de fer du lait humain est absorbé, contre 10% de fer du lait de vache.
Le lait humain apporte trois fois plus de cholestérol que le lait de vache, indispensable au développement du cerveau.
Le lait humain, en fonction de la complexité cérébrale du bébé, contient cinquante sucres (gymolactoses) différents, alors que le cerveau du veau n'a besoin que d'un sucre, le lactose, contenu dans le lait de vache.
Un bébé soumis au lait de vache ou de pharmacie aurait quarante-neuf carences sucrées.
Enfin, le lait de maman apporte au bébé, des substances comme les neuro-peptides, des hormones et des substances messagères qui lui sont personnellement destinées.
(Voir Robert Masson, Précis de pédiatrie naturopathique)

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